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FOIRE AUX QUESTIONS

  • En quoi consiste le rôle de citoyen-chercheur?
    Chaque citoyen-chercheur s'approprie son rôle dans le projet. Le projet ValueBugs brassant un grand nombre de thématiques et visant à des objectifs variés, il y en a pour tous les goûts: expérimentation de terrain, recherche bibliographique, communication externe (stands, festivals, etc.), alimentation pour les animaux d'élevage et de compagnie, etc. Concrètement, être citoyen-cercheur, cela vous permettra de participer aux expérimentations à domicile avec des larves de mouche soldat noire que nous fournissons à l’ensemble des citoyen.ne.s-chercheur.e.s. Nous vous fournirons aussi le matériel nécessaire (dispositifs d’élevage, de mesure…). En échange, il y a quelques contreparties (telle qu’une participation à des ateliers participatifs dans la mesure du possible) qui sont décrites dans la charte ci-jointe. Cela nous permet d’avancer tous ensemble en toute cohérence et confiance. ​
  • Le matériel d’engraissage est-il fourni?
    OUI. ValueBugs fournit tout le matériel nécessaire aux expériences : dispositif d’engraissage, larves et appareils de mesure.
  • Je n’habite pas Bruxelles, est-il possible de devenir citoyen-chercheur?"
    OUI. ValueBugs ne se limite pas aux frontières bruxelloises. Il faut juste réfléchir à la logistique pour récupérer le matériel d'expérimentations: soit via d'autres citoyens-chercheurs qui habitent dans la région soit par la Poste (nous n'avons pas encore testé l'envoi de larves par la Poste mais c'est envisagé).
  • Quand ont lieu les rencontres et ateliers participatifs avec les citoyens-chercheurs ?
    En général, les rencontres et ateliers avec les citoyens-chercheurs ont lieu soit sur le temps de midi (12h - 14h) ou en soirée (18h - 20h). Pour chaque rencontre, nous proposons aux citoyens-chercheurs de compléter un Framadate (alternative opensource au Doodle) et nous fixons la date avec le plus de personnes présentes. Les rencontres ont lieu sur Bruxelles, que ce soit chez les partenaires (ULB, WORMS à deux pas de la gare d'Etterbeek, Ferme du Parc Maximilien près d'YSer) ou chez des citoyens-chercheurs.
  • Est-il vraiment nécessaire de réinventer la roue avec toutes ces expériences sur les larves et la mouche ?
    A vous de me le dire ;)
  • Comment construire une larvi-compostière ?
  • Pourquoi avoir choisi la mouche soldat noire, une espèce non-locale ?"
    Hermetia illucens a été choisie pour le projet ValueBugs pour différentes raisons. Les larves peuvent être nourries avec une grande diversité de matières organiques (donc compatible avec l'idée de bioconvertir des déchets organiques ménagers), sont incroyablement voraces (elles mangent beaucoup et vite), et présentent d'excellentes qualités nutritionnelles quand on les utilise comme aliments. La mouche domestique (Musca domestica), bien de chez nous, présente aussi ces qualités, mais son caractère nuisible qui n'est plus à démontrer chez nous ainsi que sa capacité à propager des pathogènes (contrairement aux adultes de Hermetia illucens qui n'en transportent pas) n'en fait pas un candidat adéquat pour mener un élevage chez des particuliers. La compétition entre ces deux espèces de mouches pourrait empêcher la mouche domestique de pulluler dans les élevages d’animaux (Furman et al., 1959). Le temps de développement larvaire de la mouche soldat noire est plus long que celui de la mouche domestique et la mouche à viande. Une larve consomme davantage de matières organiques et est plus grande que les autres espèces de mouche. Aussi, comme au stade de pré-pupe, la larve quitte le milieu humide, cela évite un travail minutieux de récupération des larves (Wang & Shelomi, 2017). Hermetia illucens n’est pas considérée comme une espèce nuisible selon la FAO. Et elle n’est pas reprise dans la liste des organismes vivants qui posent un risque pour la biodiversité (voir site de la Global Invasive Species Database qui répertorie les espèces à risque avéré). Si cette espèce n'est pas considérée comme nuisible dans les différentes zones où elle s'est propagée spontanément parce qu'elles lui sont favorables (et qui représentent au total un très large territoire), il semble raisonnable de penser qu'elle ne devrait pas devenir nuisible si elle devait s'installer dans nos régions, où elle est clairement moins adaptée que la mouche domestique par exemple. En ce qui concerne le projet ValueBugs, le potentiel de dissémination des mouches et des larves est considéré avec sérieux : le cahier des charges que nous avons établi contient entre autres critères critiques une excellente “étanchéité” des dispositifs d'engraissage et des volière, dans le sens où les individus ne puissent pas s'échapper. De même, la méthode de récolte et l'ergonomie des dispositifs devra permettre de récupérer les œufs tout en évitant à des mouches de quitter la volière. ValueBugs a donc pour vocation de concevoir des élevages efficaces et simples pour récolter les quantités de larves nécessaires à l'élevage des poules, poissons et animaux de compagnie, tout en garantissant une sécurité d'utilisation.
  • Quel est le temps de développement d'une larve ?
    En conditions idéales (28°C), la durée du cycle de vie complet, de l’œuf à la mouche, est d’environ 45 jours. La mouche (phase adulte) vit quelques jours pendant lesquels elle ne se nourrit plus puisque ses pièces buccales, “sa bouche”, ont changé de forme et ne lui permettent plus que de boire. Par ailleurs, la mouche ne pique pas et ne véhicule aucune maladie. Elle pond entre 500 et 900 œufs, dans des substrats organiques en décomposition.
  • N'y a-t-il pas de risque de d'accumulation par les larves de polluants issus des épluchures dont on les nourrit ?
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